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CR 20 d’un entretien de la parole

lecture pages 131-134


Compte rendu de lecture - Acheminement vers la parole n°20 - oct 2021 – Pierre-Routine - p131-134 Corinne Simon, Frédérique Remaud, Marie-Christine Chartier, Edith Blanquet.

« D. – Koto serait alors l’appropriement (das Ereignis) de l’éclaircissante annonce de la grâce. J. - Magnifiquement dit : seul, le mot « grâce » peut trop facilement égarer la représentation d’aujourd’hui...   D. - ... en effet, la mener au loin, dans le domaine des impressions... » Ereignis se traduit par l’avenance. Le séminaire Vom Ereignis est : de L’avenance. Avenance : apport de temps, ouverture d’un lieu. Le temps pour et le moment pour, donc le lieu dans le sens de la situation. Et donc demanderait de revisiter la notion de situation ! La situation demande tout un travail de tissage…

« J. - ... auxquelles l’expression reste conjuguée, étant leur libération. » Ce qui vient nous imprimer, ce qui nous est donné appelle à s’y exprimer, y prendre place, tisser forme. Question : en quoi ça égare la représentation du mot grâce, l’idée qu’on s’en fait, aujourd’hui ? Est-ce parce que la grâce est très liée à la théologie, et que du coup la grâce ne peut pas être pensée autrement que dans une mystique ? Ça égare la manière dont on se représente la grâce aujourd’hui. La grâce peut être entendue comme ce qui donne faveur, faveur de monde, Ereignis. Ce que dit Heidegger : Ereignis est faveur de monde : il nous est donné de pouvoir être mondain. C’est une faveur dont nous avons charge de la respecter et de la mener à son chemin, sans la maitriser. Dans l’écriture de De l’Avenance ce sont des mots poétiques qui sont utilisés, on ne peut plus être dans la pensée logique. ( voir notamment le séminaire de G. Guest : l’estrée de l’être ; site parolesdesjours.free.fr.) Impressions et pas représentation qui dit : état de grâce. Si on n’y prend pas garde, on prend le mot avec l’accélération et l’équivoque propre au dévoilement quotidien, on l’entend dans un domaine qui n’est pas celui de l’impression, mais du domaine d’une posture mystique. Pour la plupart des humains, la grâce est du domaine du religieux. Religieux comme pratique, religion... Alors que étymologiquement : le religieux est ce à quoi nous sommes liés, qui fait sonner logos, tisser, faire apparaitre. Donc le mot s’est appauvri, c’est le propre de l’accélération, de l’équivoque… trop vite entendu et compris comme allant de soi. Il faut entendre les mots dans leur fraicheur native. (Fédier) Les « claques » du réel ( pensée là aux travaux de Lacan) comme moment de grâce par exemple… Moment où il y a faveur de monde, accord, où ça va de soi dans la plénitude d’une présence, moment de survenue en mode ego. Donc le mot grâce permettrait de nous égarer : si on traduisait Koto par grâce, on pourrait s’éloigner dans la représentation qu’on s’en fait d’évidence. Ainsi la représentation est un vocabulaire du domaine de la religion. Egarer n’est pas mener au loin dans le domaine des impressions, c’est qu’en effet ça pourrait nous égarer dans la représentation : « en effet, il faut mener la grâce au loin, dans le domaine des impressions », quelque chose qui nous affecte, qui nous imprime, qui nous prend, qui nous ravit, qui nous touche, qui nous donne possibilité d’avoir lieu. Ce n’est pas le sentir à partir d’un ego prédéfini. Et l’expression reste toujours conjuguée, tissage, une parole, logos, puisque je suis déjà disposé selon une tournure, une manière de faire/être monde. L’expression, cette manière de prendre forme, est ce qui libère la venue en présence, qui ouvre comme possibilité et lui accorde une forme.

« J. - ... auxquelles l’expression reste conjuguée, étant leur libération. Plus secourable me paraît-il de se tourner vers le mot grec χαριζ que j’ai rencontré dans la belle citation de Sophocle, à la fin de votre conférence ... Poétiquement habite l’homme ... - et que vous traduisez par Huld, l’inclination bienveillante. Dans ce mot parle davantage la venue, en un souffle, de la silencieuse paix du ravissement. » Epaisseur, phrase qui montre que la présence est une rythmique : manière d’y être disposé corporellement, de prendre corps, manière de respirer qui accorde une posture et qui accorde une saveur. Ça montre bien ce qu’est habiter la parole, demeurer, séjourner, prendre part, prendre place… Et cette possibilité de demeurer est bien mise à mal dans notre époque. Nous sommes dans « plus vite » !! C’est le cœur dans la posture thérapeutique : comment s’accorde une respiration ? comment ça nous y accorde ? comment on en prend la mesure ? comment ça ouvre une manière de se bouger, de signifier, dont on peut prendre la dimension, donc laisser venir… plutôt que s’accrocher à la signification ou bien ce qu’on appellerait l’opinion, le vécu ! Si je ne reste pas bloquée dans la représentation d’aujourd’hui et que je me laisse venir (appel) à moi-même, toujours plus-d’un, par où j’y advient parmi, auprès de… manière de s’incliner, saveur… de ne pas maitriser et d’accepter accueillir/recueillir (pas la posture de maitrise)…,venir en présence c’est trouver son site, (soi), qui n’est pas figé. Mais c’est aussi un site, ça « im » et ça « ex », ça donne lieu et ça ouvre, c’est ouvert à l’intensité. Je ne suis pas dans un dedans ; à la fois ça me donne lieu, j’y prends place et lieu à partir de ce qu’il m’est donné de pouvoir être, la manière d’y être accordée qui est à la fois dedans dehors. Ça ouvre la tenue d’un rapport. « la venue, en un souffle, de la silencieuse paix du ravissement. » : une manière d’y être respirant, et la respiration appelle à prendre place, place qui n’est pas un lieu mais un là. Tonalité, rythmique… Si on ne parle pas en poésie, on fixe, on épingle, ce que l’on dit paraît fade, on ne préserve pas le mystère (mystique), on ne laisse pas la parole se déployer, on ne se laisse pas incliner devant… La poésie permet d’accueillir ce rapport d’éclaircie : la partie s’éclairant et le mouvement, quelque « chose » qui permet de toujours s’approcher mais jamais y être, comme tirer des bords… On n’en finit pas d’arriver ou d’advenir.

« D. – En même temps, encore autre-chose, qui aurait aimé être dit là, mais qui ne pouvait entrer dans cette conférence. La χαριζ est dite au même endroit : τιχτουσα - celle qui porte en avant depuis le lointain. Notre mot allemand dichten (dicter, dire en poème), qui vient du vieil haut-allemand tihton, dit le Même. Ainsi, dans la parole de Sophocle, se fait savoir à nous que l’inclination bienveillante est elle-même poétique, qu’elle est proprement ce qui dicte, qu’elle est la ressource d’où jaillit l’annonce du désabritement de la duplication.  » Une manière de s’incliner qui creuse la main en accueil, qui est aussi poétique dans le sens que c’est un acte, et qu’elle est proprement ce qui nous dicte, quelque chose qui nous appelle, qui nous oblige… qui nous tend vers… Ça parle, mais ce n’est pas possible de le raisonner. « elle est la ressource d’où jaillit l’annonce du désabritement de la duplication. » c’est-à-dire y prendre part, place, rapport de temps, rapport de lieu. Donc être et temps. Une manière d’y être, une rythmique propre où je m’appropie, qui ne dit pas que je suis un individu structuré, mais une rythmique d’accueil/recueil sans cesse. Duplication : manière de tisser l’ouvert, fermer/rouvrir, de prendre place, par où j’y suis : la partialité, la faillibilité, ces dimensions d’advenir en tant qu’être-le-là. Donc je suis un être humain qui à chaque fois fait que je suis appelé à prendre part, à participer, partition, duplication… C’est ce qui appelle à ce changement de posture : le saut…

« J. - Il me faudrait plus de temps que l’entretien n’en consent pour penser en suivant les nouvelles échappées que vous ouvrez avec cette indication. Mais une chose m’apparaît d’emblée : cette indication m’aide à vous dire encore plus distinctement ce que c’est que Koto. D. - Cela me semble indispensable pour pouvoir, ne serait-ce qu’un tant soit peu, penser avec vous à l’unisson le mot japonais pour « parole » : Koto ba. J. - Vous vous souvenez, n’est-ce pas, du moment de notre entretien où je vous ai nommé les mots japonais qui correspondent, apparemment, à la distinction de αíσθητóν et du νοητον : Iro et Kouou. Iro veut dire plus que couleur et que tout ce qui est perceptible par les sens. Kouou, l’Ouvert, le vide du ciel, veut dire plus que le suprasensible. » C’est une manière de dire qui ouvre des échappées. Ça ne cherche pas à saisir. Ce sont des échappées, des trouées et pas des conceptions. Perceptible : ce qui a déjà pris forme, de l’ordre de la perception, et quelque chose de la quotidienneté qui est de s’y prendre pour, de ne pas se poser la question et de se constituer comme le sujet de ça ; guise du dévalement.

« D. - En quoi consiste ce « plus », voilà ce que vous n’avez pas su dire. J. - Eh bien maintenant je puis suivre une indication faisant signe depuis le cœur de ces deux mots. D, - Vers où font-ils signe ? J. - Vers là depuis où le jeu de contrepoint des deux, l’un par rapport à l’autre, vient à soi en s’appropriant. D. - Et c’est ? J. - Koto - l’appropriement de l’éclaircissante annonce de l’inclination qui, depuis le lointain, porte en avant. » « Plus que… » : couleurs, ce qui est perceptible, le supra sensible. Plus que tout ce qu’on peut conceptualiser en tant que sujet, quelque chose qui est au-delà, et il y a un jeu de contre-point. Contre-point : déf Littré « l’art de composer de la musique à deux ou plusieurs parties, la musique qui est écrite selon les règles du contre-point… » Déf CNRTL : « musique, technique de composition selon laquelle on développe simultanément plusieurs lignes mélodiques… Le contre-point lui-même a une âme en ceci que le parallélisme de ses voix a été expressément réglé, note pour note, par une volonté musicienne qui fait chanter ensemble ou converser plusieurs parties mélodiques également expressives pourtant l’une sur l’autre brodées dans le colloque vivant de la polyphonie. » Contre qui s’accole, l’un contre l’autre, appui l’un à l’autre, approcher… En se touchant, on s’approprie, ça attribue, différentie : le toucher, l’appui… amène la place de chacun. Et comprendre que l’un par rapport à l’autre n’est pas un et un, mais c’est le « toujours plus d’un » qui ouvre, c’est l’ouverture du rapport qui donne place. Comme Lucio Fontana qui crée dans la toile des fentes, des trouées, des bordures pour qu’apparaissent la matière et le rapport, et c’est une révélation. La déchirure approprie chaque endroit et les met dans un rapport, et ouvre la possibilité d’une duplication mais qui n’est pas 2 lieux : c’est un rapport, toujours une résonance.

« D. - Koto serait le mener à soi, l’approprier qui gouverne ... J. - ... précisément ce pour quoi il faut prendre en garde ce qui croît et s’épanouit en fleurs. D. - Que dit alors Koto ba en tant que nom pour la parole ? J. - Entendu à partir de ce mot, la parole est : pétales de fleurs issus de Koto. » Prendre soin de laisser fleurir et on attrape des pétales. C’est la poésie qui est toute autre que le langage de la raison. Appropriement prend la forme d’un fleurissement qu’on respecte, et pas d’un arraisonnement. Je peux témoigner des pétales, prendre soin des pétales… et pas de la fleur en son fleurissement. Ce n’est pas en mon pouvoir. Elle me saisit, elle m’appelle, et elle s’échappe toujours…

« D. - Étonnant, merveilleux mot, et de ce fait inépuisable. Il nomme autre chose que ce que nous présentent les noms entendus depuis la métaphysique : γλϖσσα, lingua, langue et language. Depuis longtemps, je n’emploie plus qu’à contrecœur le mot de « langue » lorsque je pense en direction de son déploiement. » La plupart des personnes pensent à la langue comme quelque chose de figé et oublie que c’est un mouvement.

«  J. - Mais avez-vous trouvé un nom qui soit plus à sa mesure ? D. - A mon sens, je l’ai trouvé ; mais j’aimerais le garder d’être utilisé comme étiquette courante, comme notion passe-partout, et falsifié en marque désignant un concept. » Ça me fait penser au Dasein qui est devenu mon Dasein intérieur…, à la Dite…

« J. - Quel mot employez-vous ? D. - Le mot die Sage - la Dite 15 note. Il entend et sous-entend : le dire et ce que dit le dire, en même temps que ce qui est à dire. note Die Sage, Le sens habituel de ce mot est la « légende », la « fable •. Ce que tente ici de dire Heidegger, c’est - simplicité inouïe - le pouvoir du dire, plus original que tout dire et que tout ce qui est dit, et qui, secrètement, ne cesse de se dire à travers tout ce que nous disons. La traduction proposée, la « Dite » - toujours avec une majuscule - ne me paraît pas interdire la possibilité d’entendre. Car le propre de la Dite est justement de ne jamais venir immédiatement au langage. » La Dite : pouvoir qui n’est jamais actualisé, condition de possibilité. C’est comme l’être et temps, duplication, toujours possibilité mais jamais accessible si ce n’est à l’arraisonner sous une forme provisoire, celle d’un étant, aussitôt remise en branle. Le dire nous appelle à prendre place et mettre en œuvre une manière d’être qui est possibilité de monde, c’est-à-dire des manières de se rapporter/comporter.

«  J. - Que veut dire « dire » ? D. - Il faut croire que ce mot dit le Même que le mot dicere, zeigen, montrer - au sens de : laisser apparaître et laisser paraître, cela toutefois sur le mode du faire-signe (des Winkens). » Zeigen : pointer du doigt, aller vers... Ce n’est pas le parler des hommes, c’est la possibilité de parler. Ce n’est pas un pouvoir d’un homme. C’est la condition de possibilité de l’humanité, ce qui fait de nous humain, charge, ce dont nous avons charge et responsabilité, dans le sens de souci. Prendre cette charge en soin, en garde, c’est préserver son épaisseur. Laisser apparaître et laisser paraître : travail d’accueil et d’ouverture, curiosité et étonnement. Prendre la mesure de la façon dont on a toujours pris part, et d’accepter de reconduire cela à chaque fois, de ne pas s’arrêter sur cela, se laisser surprendre, une autre façon de dire « entendre l’inouï ». Ceci est vraiment perdu à notre époque, où il faut apprendre aux enfants à trouver un appui autre que dans la réponse, à porter le débat, à nourrir la pensée sans tomber dans le vertige, ne pas répondre pour eux… Ex d’un suivi d’enfant… si on entend la profondeur à partir de la Dite, et pas à partir d’un je particulier… Si on travaille dans la posture à partir de la dimension de Dasein, ce que dit cet enfant devient tout autre que du narcissisme…

«  J. - La Dite, ainsi, n’est pas le nom pour le parler des hommes… D. - … mais bien plutôt pour cela, dont l’être est pur déploiement, et que votre mot japonais Koto ba laisse entrevoir en en faisant signe : le Diciblenote ... note Das Sagenhafte. Au sens courant, le « fabuleux ». Au sens propre : ce qui est proche de la Dite, ce qui tient à elle. » C’est-à-dire ce qui peut appartenir à une Dite mais qu’on ne peut jamais saisir, en gros cette possibilité de faire acte de parole, qui nous engage corps et biens. La bouche, l’air… et ce n’est jamais quelque chose qui nous appartient, et qui va énoncer quelque chose qui parle, qui est parlant, donc qui appelle à habiter, à y demeurer, s’y appesantir, en faire son site en rayonnement... Et ça ouvre à beaucoup de choses : le séminaire de G. Guest…

« J. - ... dans les éclairs duquel, à présent, grâce à notre entretien, je sais être à l’aise, si bien que je vois aussi plus clairement à quel point le comte Kuki était bien inspiré de tenter, sous votre direction, une méditation en direction de l’Herméneutique. D. - Mais vous devez du même coup reconnaitre la nécessaire indigence de mes directives ; car c’est seulement quand elle porte le regard jusqu’au cœur du déploiement de la Dite que la pensée s’engage sur le chemin qui nous reprend de la représentation simplement métaphysique pour nous porter dans l’attention aux éclairs faisant signe de l’annonce dont nous aimerions devenir proprement les messagers. » Une méditation en direction de l’Herméneutique : tous les mots viennent dire le mouvement, et cet accueil, et la déprise de l’ego. L’herméneutique étant cette manière d’entendre l’épaisseur de la parole. La base étant le propre de la manière de prier de la religion judaïque. L’hébreu judaïque ne permet pas de parler à partir du concept puisque c’est la manière de prononcer et la tonalité, rythmique qui permettent d’accéder au sens. On peut donc entendre le sens de plein de manières et on ne peut pas dire : ça veut dire cela. C’est une parole-texte. (Zagdanski ; séminaire gestion génocidaire du globe : Au début les lettres étaient encloses, Dieu les contemplait et jouait avec elles… chacun des lettres se présente et dialogue avec dieu… et à chaque fois il y a un chemin qui se tisse…) Herméneutique : à l’origine, cette question de l’épaisseur du sens et de chercher, de se laisser appeler par le sens, d’accueillir et d’accepter ce mouvement d’approche et de caresse, est une manière de faire fourmiller le texte, ce que Zagdanski appelle le swing du texte : une jubilation/ profusion. Donc accepter le fourmillement plutôt que de vouloir l’arraisonner. C’est ainsi qu’il y a eu différentes traductions de la Bible : St Paul, Chouraqui… Kuki était inspiré par ce qu’ouvrait Heidegger, alternative à la pensée métaphysique qui était le propre de la pensée occidentale, et qui pouvait faire écho à la pensée orientale, celle des japonais, pour qui il n’y avait pas cette structure occidentale. Donc dans les études philosophiques, en venant en Europe, travailler avec un philosophe comme Heidegger, permettait de retrouver la richesse de leur culture, d’en voir le précieux plutôt que d’y voir une culture sauvage. Ça a ouvert un inouï et me permet de voir mon propre : par l’étranger je retrouve quelque chose qui est donné à entendre dans la culture japonaise. C’est « un chemin qui nous reprend » c’est-à-dire qu’il nous rappelle, à partir de la représentation métaphysique (la parole est un glossaire et il y a un sens qu’on peut arraisonner, et qu’elle est un outil en possession du cerveau humain…) et qui nous porte dans une autre dimension, dans « l’attention des éclairs », quelque chose qui jaillit, qui fait signe d’une annonce, dont on voudrait « devenir les messagers », (et sortir de l’idée « je suis d’accord… ou pas d’accord… »)… mais qui demande toute une posture d’humilité, qui va nous amener à notre fragilité … Et si on l’accueille, on va accepter de le remettre au travail. S’incliner sans cesse. Et là on tisse ensemble.


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