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CR 19 d’un entretien de la parole

lecture pages 130-131


Compte rendu de lecture - Acheminement vers la parole n°19 - juin 2021 - Rouffach Corinne Simon, Frédérique Remaud, Marie-Christine Chartier, Edith Blanquet. Page 130-131

Le japonais dit que s’il se permet d’essayer de donner à entendre ce que veut dire Koto ba, cela peut paraître pour nous une image qui serait une métaphore et qui ne dirait pas la vérité de ce qui est. Cela pose la question de que veut dire traduire littéralement... ça appelle à, qu’appelle-t-on traduire ? Est-ce qu’un traducteur universel pourrait rabattre la parole sur une technique de communication qu’on pourrait transposer mécaniquement ? C’est une image qui nous parle/donne à entendre, de dire le mouvement des feuilles et des pétales... quand il dit Koto ba il va penser aux fleurs de cerisier et aux fleurs de prunier... et au souffle. On pourrait dire qu’il ne traduit pas… Littéralement que veut nous dire Koto ? Et que veut nous dire ba ? On peut chercher une signification assurée, une transcription technique qui n’a que peu à voir avec une saveur, un rythme, une présence humaine, où il n’y a pas d’habitation de la parole et qui laisse penser que la parole est un outil de communication maîtrisable et calculable. La grammaire universelle de Chomsky pose l’apriori de ce qu’est la langue... La langue est une manière de construire qui a des règles établies, des combinaisons de syntagmes où la signification est dans les mots et qu’on peut traduire littéralement d’une langue à l’autre en gardant l’idée la plus générale. Cela correspond à l’idée de vouloir maîtriser tous les gestes du vivant et les reproduire à notre envie... invention de puces qui peuvent remplacer le cerveau d’un humain avec l’idée qu’on va pouvoir se passer du vivant et du langage. Il n’y aurait plus d’erreur de langage et les humains n’auraient plus besoin de langage, ils s’entendraient tous d’emblée... Ça règle, ça pense pour toi et ça corrige les erreurs du « vivant » qui font perdre du temps. Comme l’ordinateur appelé intelligence artificielle, l’idée étant de remplacer l’intelligence humaine, de se passer des erreurs et des distorsions de l’intelligence humaine, de tout ce qui est de l’ordre de la sensibilité qui nous trompe... et on revient à la coupure entre raison et sensation, entre corps et esprit. La seule chose qui fait perdre du temps, c’est à dire qui prend du temps, est l’existence. On veut maîtriser le temps et le supprimer. Si on supprime le temps, il n’y a plus de vivant. Même si on fabrique des machines, des puces etc. elles sont toujours fabriquées à partir d’un matériau devant lequel on doit s’incliner, qui est une matière, qui est corruptible, périssable... Même les machines rouillent et donc on ne maîtrisera jamais ça... L’éternel n’est pas pour nous ! Les paroles sont une manière d’habiter, chaque manière de les tisser fait pousser un monde, des manières de s’approprier, de venir chez soi et à son propre. Le texte livre une manière de dire qui ouvre à une densité, ça tourne autour... ça caresse, ça effleure, cercle herméneutique... Ça ne dit pas combien il y a de fourchettes dans le tiroir, des mots qu’on peut ramener à du pratique, ce n’est pas calculable, ça ne laisse pas tranquille. On ne peut pas attraper quel est le message transmis... un message qui ne peut pas entrer dans les techniques de communication classiques où il y a un émetteur qui balance une information et qui vérifie comment elle est reçue.

Que veut nous dire "sujet" ? Tout le dilemme de la philosophie est là : la question de Dieu, la question de l’absence de Dieu, de la mort de dieu, du subjectum. Avant la mort de dieu, ce qui était premier, c’est à dire le subjectum, était l’hypothèse d’un dieu... tout ce qui arrive réfère à dieu. Et ça dit une manière de parler du temps, de la temporalité... avant il y a ça, d’abord il y a ça ! C’est ça le fondement : à l’origine, au commencement était le verbe, le verbe s’est fait chair... la bible. Au commencement : c’est à dire la cause première, le genos, chercher l’idée qu’il y a un premier, une origine aux choses. Et s’il y a une origine, c’est la cause de tout ce qui est, la raison suffisante qui va permettre d’en rendre compte. Pourquoi y a-t-il des graines de pavots dans les pavots qui fleurissent dans mon jardin ? J’ai ramassé des graines de pavot chez Simone... ça c’est la cause possible ! L’origine est les graines de pavot chez Simone, c’est le genos c’est à dire que le sujet de ça est les graines de pavot chez Simone. Le sujet veut dire ce qui est au fondement , ce qui suffit à en rendre compte, à le justifier, à l’expliquer. C’est ce qui arrête la question, c’est la réponse à la question. La réponse tue la question, il n’y a plus de pensée, il y a un dogme. La question du « sujet » a déterminé l’expérience, a amené à la science qui se distingue de la foi. Je sais par expérience que la pluie mouille ; par contre Dieu ? De nos jours, entre la croyance et la foi il y a une péjoration. L’apriori majeur de la science, le talon d’Achille de toute science est l’idée de l’énergie, celle de la vie... Il y a bien quelque chose qui échappe à la science, qui est ce fameux mot qu’on a mis sous « l’énergie » pour appeler dieu ou autre chose et qui pourrait être la version moderne de dieu... le mouvement. On regarde la manière dont se traduit l’énergie et on la déduit à partir de ça... car jamais on ne peut attraper l’énergie ni la stocker, ni l’arrêter et dire où elle commence et où elle finit. Quand on dit que le mouvement est le déplacement d’un objet, que c’est le temps que met un objet pour aller d’un endroit à un autre... ainsi je ne dis pas un mouvement mais je dis une durée. Cela amène à penser jusqu’où on peut porter la limite de l’expérience dans le sens scientifique, celle de maîtriser, expliquer et expliciter ?

Parler n’est pas juste dire qui a raison ou tord, c’est donner à entendre. Dans l’idée de la traduction comme transcription, le subjectum, le fondement est l’idée de la vérité comprise comme adéquatio intellectus et rēs et cela augure la généralité du concept. Ce qui est vrai c’est alors ce qui est le plus général car c’est ce qui est le plus commun, c’est pas la singularité de chaque situation, la radicale nouveauté. On était sur la question de Iki qui a à voir avec la parole et une manière de l’entretenir. S’entretenir, mener un entretien ça donne tout autre chose que juste être face à face et se balancer des informations.

« J.- Comme vous me prêtez oreille, ou plutôt comme vous écoutez les conjectures allusives qui me viennent, il s’éveille en moi un sentiment de confiance qui m’engage à laisser là l’hésitation qui me retenait à répondre à votre question. » La manière d’écouter fait que chaque pas donne à entendre encore et la manière dont Heidegger témoigne de son écoute est qu’il ne répond pas à des questions mais qu’il invite à expliciter, il nuance, il enrichit, il tourne, il caresse, il approche, il n’essaye pas d’aller au plus général. On n’est pas dans « j’ai envie » mais, « il s’éveille en moi », on n’est pas dans la volonté d’un je... ça vient, mouvement d’accueil/ recueil. « Comme vous écoutez les conjectures allusives qui me viennent », ça pourrait laisser entendre que quand je parle, tu devines ce que je veux dire... soit on entend conjectures allusives comme, quand je parles tu sais mieux que moi entendre ce que je veux dire et on est toujours dans l’idée d’un subjectum, ou bien, « vous me prêtez oreille », prêtez oreille, c’est m’amener à entendre encore, c’est se laisser étonner. Il y a déjà deux nuances dans la manière de dire, « vous me prêtez oreille » et l’autre, « vous écoutez les conjectures allusives qui me viennent ». C’est quelque chose qui accueille/recueille. Qu’est-ce que c’est recueil ? Qui emporte, mais qui emporte et qui approprie. On médite que veut dire parler et en quoi parler ce serait habiter. Que veut dire habiter et qui n’est pas la même chose que maîtriser au sens technique.

« D.- Vous voulez dire la question : quel mot, en japonais, parle pour cela que, nous autres Européens, nommons « parole ». » La manière de prêter oreille que propose le demandeur, est une manière de revenir à la question et qui donne encore à entendre, il y a une manière de prêtez l’oreille qui prête l’oreille à l’autre aussi. Mon oreille fait pousser l’oreille de l’autre. Ça amène chacun à s’y entendre autrement, c’est sans fin y prêtez oreille... ce n’est pas que « vous m’écoutez », c’est aussi « vous prêtez oreille », vous m’amenez à m’écouter. Ça appelle à écouter et dans cet écho on s’y approprie l’un l’autre, ça nous vient, il nous vient d’y être. « quel mot, en japonais, parle pour cela que, nous autres Européens, nommons parole », C’est un mot qui parle, ce n’est pas quelqu’un, c’est pas comment on dit parole en japonais. On n’est pas dans cette histoire de machine à traduire mais quel mot pourrait nous donner à entendre ce que nous Européens essayons de dire par parole.

« J.- Ce mot, j’avais pudeur, jusqu’à cet instant, à le dire, parce que je dois donner une traduction dans laquelle notre mot, pour « parole », va avoir l’air d’une simple transcription d’images, va sembler être un idéogramme, si la référence est le champ de la représentation et ses concepts ; car c’est bien à l’aide des seuls concepts que la science européenne et sa philosophie cherchent à saisir le déploiement de la parole. » « Je dois donner une traduction », il dit je dois plutôt que quoi ? Qu’est-ce que ça dit « je dois », à quoi ça se réfère, à quelle représentation déjà comprise ? Quels sont les verbes ? Quel est le temps ? Qu’est-ce qu’il dit quand il dit je dois ? Pour quoi il évoque la pudeur ? Comment ça vient là ? Pour quoi, dans le sens de qu’est-ce que ça nous donne à entendre d’une Stimmung, d’une manière d’être disposé. Cette pudeur elle dit quoi ? J’avais la trouille ? je n’étais pas assuré que les oreilles étaient ouvertes pour entendre quelque chose qui allait vous déranger ? Et déranger à propos de quoi ? On est sur la question de la parole et sur cette question de la parole, de traduire un mot qui dit parole. Il est dans la pudeur et la retenue, il se retient de dire tant qu’il n’est pas suffisamment assuré que le climat est propice à accueillir ce qu’il va dire, qui va ébranler ce qu’on appelle traduire. Pour quoi dit-il « je dois » ? De quoi s’agit-il pour lui ? Avec quelle question se débat-il ? Je me dois de répondre : je suis dans un entretien avec toi, on est sur le sujet de ce qu’est « la parole » et qu’est ce que c’est « entretenir », s’entretenir sur la parole. Est-ce que nous sommes là pour débattre sur la parole ? Produire un entretien ? Est-ce que nous sommes là pour prendre soin de la parole ? Est-ce que nous sommes là tout les deux eu égard à quelque chose des travaux de notre maître qui a été votre élève et toute la reconnaissance que j’ai vis à vis de vous grand philosophe ? Il y a tout ça qui œuvre et eu égard à ça, je me dois, dans le sens que je suis votre obligé. Je me dois pour essayer d’avancer et en même temps je mesure en parlant avec vous, que je suis bien un étranger et que je vais donner une traduction dans laquelle notre mot pour parole, va avoir l’air d’une simple retranscription d’images. Est-ce que pour vous, traduire veut dire faire un changement littéral ? Alors que je ne peux pas traduire « parole » par un autre mot. Je vais le traduire en proposant une « image » . Est-ce que vous allez pouvoir l’accueillir comme une traduction ? Je me rends compte que si je dois dire « parole », je vais dire « Koto ba » et toute une phrase pour dire ce mot alors que peut-être on attend d’une traduction, dire mot à mot, ce mot pour l’autre, on transpose. Si je dis vert, ça dit Green mais ce n’est pas une parole ! Simultanément dans cette manière de dire et de s’écouter, je prends aussi la mesure que je dois trouver une traduction eu égard à notre relation, et toute cette épaisseur, pour laquelle notre mot pour « parole », n’est pas un mot tout seul, c’est déjà deux... alors lequel ?Koto ça dit quoi et ba ça dit quoi…

« D.- Le mot japonais pour « parole », comment dit-il ? » Ce n’est pas "quel est-il ?"Comment il nous appelle à faire pousser des oreilles, il nous appelle à écouter, du coup je suis déjà dans une manière d’écouter. Qu’est-ce que ça nous donne à imaginer du rythme et de la vibration ? Dans la manière dont tu me prêtes oreilles ça me fait toucher qu’on ne va pas être juste dans quelque chose de chercher le mot-transcrire ? On cherche à se rencontrer et ça va amener à déployer encore, ça appelle déjà à juste répondre.

« (après avoir encore hésité) - Il dit « Koto ba » D.- Et cela veut dire ? J.- Ba nomme les feuilles, mais aussi et en même temps les pétales. Pensez aux fleurs de cerisier et aux fleurs de prunier. » Il répond ça nomme... ça appelle par un nom... ça fait venir les feuilles et aussi les pétales, un rythme (comme les oiseaux, les poissons) Et cela veut dire ? Il parle de ba...

« D.- Et que veut dire Koto ? » Dans notre logique européenne on pourrait dire que ba évoque les feuilles et les pétales... mais quoi des feuilles, la forme ? La couleur ? et Koto va permettre de comprendre de quoi il s’agit, de quoi il en retourne. Ça appelle à enrichir. Il dit pas ce que veut dire ba, ba nomme ça... la réponse elle dit ça nomme, elle dit pas ça dit. Et donc Koto ça nommerait quoi ?

« J.- Répondre à cette question, voila qui est suprêmement difficile. Pourtant, ce qui en facilite la tentative, c’est que nous avons osé préciser et situer l’Iki : le pur ravissement de la paix du silence en son appel. » Regarder la chose à partir d’elle-même et pas à partir d’un sujet c’est à dire en faire un objet maîtrisé par un sujet... mot d’ordre de la phénoménologie qui a auguré une posture thérapeutique autres que la posture intra-psychique. La chose est ce dont il s’agit, de quoi il en retourne, l’affaire dont il est question, ce qu’on ne peut pas maîtriser parce que jamais les choses qui me concernent ne sont des objets géométriques. L’affaire c’est de se nourrir, ce n’est pas d’acheter un kilo de patates... quand on achète un kilo de patates c’est une manière de porter cette affaire mais ça n’arrête jamais et ça ne la clos pas. Par contre dans notre culture, on va retenir le côté pratique... j’achète du lait, des patates, ma liste de courses, j’achète des objets mais ce dont il est question est tout autre chose et c’est bien plus complexe /délicat.

« Or le souffle, le vent de cette paix qui mène à soi et approprie ( ereignet *) ce ravissement et son appel, c’est : ce qui gouverne la venue de ce ravissement. Mais Koto nomme toujours aussi ce qui chaque fois ravit, donc le ravissant lui-même, venant rayonner, unique dans l’instant qui ne se répète jamais, avec la plénitude persuasive de sa grâce. *la double traduction « qui mène à soi et approprie » à pour intention de faire entendre en français le verbe approprier sans contre sens. Que la paix approprie le ravissement veut donc dire : grâce à la paix, le ravissement parvient à être ravissement.) » Le commun entre Iki et Koto c’est « ravit »... Koto a à voir avec le ravissement, ce qui vient rayonner. Ça appelle à la question du temps, quelque chose de l’ordre d’une survenue... on est appelé à s’altérer si tant est qu’on était déjà quelque chose... et ça appelle à s’y approprier A ce moment là, on articule Koto et Iki, Koto serait alors l’appropriement c’est à dire ce mouvement, ce qu’on pourrait appeler kairos, quelque chose qui donne temps et place, qui donne lieu et place, et qui nomme et qui fait pousser quelque chose des feuilles ou quoi que ce soit mais pas que... et ensuite, c’est à dire, dire quelque chose qui est toujours de l’ordre de la présence... ce serait cette dimension appropriante de cette éclaircissante annonce de la grâce... de Iki, de aïsthesis, ce qui fait qu’il y a sensibilité... ouverture mondaine... que nous sommes passibles... Il le dit comme ça : ça serait... on pourrait le prendre par : c’est comme s’il essayait de donner une tension mais qu’il ne peut pas dire que ça veut dire ça exactement. Prenons les couleurs : quand je définis les couleurs à partir de l’expérience quotidienne, si je suis un peintre en bâtiment comment je définis les couleurs ? A partir d’un nuancier, un chiffre, ral 228 par exemple... je ne commande pas une couleur, je commande un chiffre. Quelque chose de technique qui fait que je reproduis à l’identique 10 ans, 20 ans, 100 ans après ce qu’on appelle ce ral que personne ne peut définir. Ce qui a disparu c’est toute la dimension de sensibilité et de vibration au profit de reproduire l’identique pour qu’il n’y ait pas de raccords sur les murs. Dans les laines il y a des bains qui ont à voir avec des ral de couleur et c’est le bain qu’on achète car on sait très bien que dans une laine on ne peut pas reproduire deux fois exactement la même vibration lumineuse. C’est à dire qu’on achète une convention technique que même l’œil parfois n’arrive pas à distinguer. Ce n’est plus le vert des pétales du cerisier à telle heure du jour ou de la nuit qu’on ne peut pas qualifier en terme de ral car il a déjà bougé et qu’on ne peut pas l’agripper. D’où le lien entre esthétique, nommer, appeler, parole et présence humaine, qu’on ne peut pas découper... Appeler à faire entendre, à faire vibrer quelque chose qui est complètement conceptualisé... à retrouver la dimension habitante.

« J. - Magnifiquement dit : seul, le mot « grâce » peut trop facilement égarer la représentation d’aujourd’hui... » C’est quand on se perd que ça ne va plus de soi... si je perds mes clés c’est que je prends la mesure que d’habitude je les pose là, donc elles sont perdues, elles ne sont pas ou d’habitude je les mets... il faut que je perde mes clés pour découvrir qu’elles sont là d’habitude. Qu’est-ce que ça veut dire représentation... ça lui redonne sa dimension. Ça nous appelle au travail de « qu’appelle t’on penser... » Le mot grâce, il nous égare facilement et nous perd, il fait perdre complètement la représentation d’aujourd’hui. Quand on parle de grâce, on ne pense pas du tout à le mettre à côté de représentation. Pris tout seul... seul... isolé, le mot grâce, c’est très facile qu’il égare la représentation, c’est comme si je mettais une machine à coudre dans un parapluie... ça ne nous viendrait pas spontanément ! La ponctuation dit une manière de respirer la parole, une manière de vocaliser, elle vient participer du sens.

« D.- ... en effet, la mener au loin, dans le domaine des impressions... » Ça égare la représentation dans le sens où ça la déroute de son chemin habituel, ça l’amène dans le domaine des impressions et pas dans le domaine de l’idée mentale... comment ça nous touche ? ça nous imprime au sens de l’impressionnisme aussi ... Dans l’impressionnisme on ne fait pas un dessin ont fait des petits points qui se fondent, une manière de peindre autre que le réalisme ou le cubisme. Dans le cubisme c’est une « même » image qui essaye de représenter toutes les manières de voir parce que ça vient re-questionner l’idée du profil et de la générosité de voir.


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