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CR N°12 et dernier. La parole.


Compte rendu de lecture acheminement vers la parole n°12 à Pierre-Routine Corinne Simon, Frédérique Remaud, Marie-Christine Chartier, Edith Blanquet.

Recueil : Ça m’accorde à une manière de me comporter à laquelle je suis toujours déjà accordée. Ici on a mis des chaises… ce ne sont pas des objets inertes que l’on bouge… mais des choses pour se voir, pour s’accueillir… C’est déjà une manière de dire toute une histoire. Alors que dans la vie courante on a l’impression de faire des histoires, et d’être maître de ça !

Recueillir : différence qui permet que chaque chose prenne sa place. D’une ouverture, cette déchirure donne son lieu à chacun, son propre. Il n’y a pas d’abord toi/moi, il y a d’abord une manière d’y être intimement ensemble, sans être différentiés. Ce qu’il y a de nouveau c’est que les humains répondent à un appel plutôt que de parler, dêtre possesseur d’une parole comprise comme stock de vocabulaire maitrisé… et là on retrouve la question religieuse, où l’humain répond à un appel, il est enjoint, invité, obligé... C’est une forme du souci existential. Dimension "première" du pathique, de la tonalité : une manière d’y être concerné, appelé à répondre de cela. Ce n’est pas la raison qui est là fondatrice. Ce n’est pas le rendre compte, c’est être touché, affecté, tourné. Ça ouvre/tisse des directions, ça nous colore, ça sonne d’une certaine manière… présence sensible … propre à la pensée d’Heidegger.

Les formes de la parole : Bruissement, bavardage… on ne prend pas en mesure, on ne se laisse pas suffisamment répondre à un appel. On se prend pour maître du monde, comme des egos créateurs. D’avoir déjà répondu devient ébruitement si on ne se donne pas la peine (souci) de prendre mesure de cette manière d’être toujours déjà concerné. Le plus souvent, je suis dans une façon d’habiter la parole dans laquelle je me sers de la parole et je ne la prends pas comme manière d’être concerné, appelé à une forme. (ex du couteau que j’essuie : ça me concerne, ça me frappe … ce qui fait que je ne vais pas le traiter d’une manière technique, pratique…) La poésie amène à la poiesis et la praxis qui sont 2 manières de l’action. La poiesis est l’acte de l’artisan : la couturière qui fait le vêtement, et la praxis est l’acte de la machine : la couture industrielle où l’humain, devient annexe de l’outil. C’est un tout autre mouvement d’habitation et d’épaisseur, c’est l’épaisseur de chair. La langue grecque dit toujours une manière de faire, donc une tonalité, une saveur, un rythme. Si on parle de la couturière qui coupe un vêtement : on entend les ciseaux, le bruit de la table… on a toute une saveur, on pense à la personne qui fait le vêtement et celle qui va le porter. Ce n’est pas la même façon que la machine qui coupe des jambes de pantalon… qui devient technique, pratique : l’humain simplifie les tâches...

D’emblée : je regarde ce que je suis en train de faire et je l’arrête : soit je regarde comme des choses séparées… ou bien quoi que que ce soit que je fasse, ça me concerne déjà (il y va d’une manière d’y être, une forme de pouvoir être), je ne peux pas m’échapper de ça. Donc je ne comprends pas une injonction comme quelque chose qui serait "négatif"… Tu mesures que pour toi, d’évidence, injonction était pour toi quelque chose de négatif. Tu mesures un endroit où l’épaisseur d’injonction se révèle. Elle n’est pas ce qu’elle était d’évidence ; et ça devient étrange de voir que d’évidence on la pense comme… La rupture de conjointure c’est quand le familier prend sa dimension d’étrangeté.

« Doublement à la fois apaise la Dif-férence : les choses en leur déploiement de choses, et le monde à son déploie¬ment de monde. Ainsi apaisés, chose et monde n’échappent jamais à la Dif-férence. Ils la sauvent bien plutôt dans l’apaisement, qui est pour elle-même la façon d’être la paix du silence. » p. 33 La Dif-férence, différer, écarter. C’est comme quand on arrive ici, il y a des choses crées par l’humain et il y a des plantes, et il n’y a rien qui fait récalcitrance, qui gène. C’est tranquille, c’est comme si la place va de soi. Apaisement comme chaque chose prend place… et il s’agit de prendre la mesure de ça. Les choses naturellement prennent place. La pierre roule jusqu’à la fin de sa course et à un moment : elle a sa place ! Ça se laisse se rapporter, l’un l’autre, ça préserve la différence… et ça donne aussi cette espèce de présence mondaine.

« Apaisant chose et monde en leur propre, la Dif-férence appelle monde et chose au milieu de leur intimité. La Dif-¬férence est ce qui enjoint. La Dif-férence, à partir d’elle- même, rassemble les deux en les appelant à venir dans le déchirement qu’elle est elle-même. Appeler pour rassembler, c’est sonner. Sonner est autre chose que provoquer la propagation d’une simple onde sonore. Quand la Dif-férence rassemble monde et chose dans la simplicité unie de la douleur de l’intimité, elle enjoint aux deux de venir en leur être. La Dif-férence est le recueil de l’injonction à partir duquel seulement est appelée toute injonction : que chacune appartienne au recueil. » p. 33 Appeler pour rassembler c’est sonner : on sonne le glas, le gong… elle appelle pour rassembler. C’est un éveil. Il appelle à venir. Sonner a à voir avec la tournure, la Stimmung, la manière de s’y trouver, le pathique, déploiement du self en mode ça… car appel arrête, rappelle, rassemble ! Nous sommes auprès de : la différence n’est pas dans quelque chose d’emblée différentié, elle est dans cet ensemble par où chacun prend/ trouve place. Et Prendre place n’est pas se différentier, c’est se rapporter, ouvrir l’intimité, un rapport (voir frontière-contact). La différence a à voir avec un écarter, un écart ! Et le silence ne peut pas s’accorder avec des paroles en sens d’ébruitements, bavardages. On ne peut en rendre compte, on peut juste témoigner. Situation évoquée d’un couple séparé qui vient en séance : quelque chose qui diffère et rassemble en même temps. Quelque chose ne se rapporte plus ? Être séparé ne tient que du être ensemble : c’est ne plus pouvoir être ensemble. C’est une manière d’éprouver et signifier l’être-auprès comme une séparation. Ça perd de vue le ensemble ou bien le révèle comme ne plus s’y accorder. C’est "quelque chose" qui ne se laisse pas se déployer, mais qui veut des protocoles, qui a des idées de ce que c’est être séparé ou être ensemble. Leurs idées ne sont pas identiques et il cherche le même, ensemble ! Et ils posent que leur manière d’être ensemble, c’est d’être séparés. Dimension existentiale d’être ensemble, et la façon dont ça se pose dans la quotidienneté : on est séparés. Et ça empêche de voir de quelle manière on est quand même ensemble, forme d’acceptation et qui est inaliénable. On entend différence comme être autre que… et pas être en rapport. Et nous sommes dans une société où l’on tient à ne pas être comme, et on n’arrive pas à voir que c’est sur la base de ce commun que je peux avoir des nuances. Il y a du même avec des nuances, et ça nous amène à voir qu’il y a des choses qui nous échappent.

« Le recueil d’injonction de la Dif-férence a déjà d’avance rassemblé en soi toute injonction. L’appel rassemblé sur soi qui assemble à soi dans l’appel, voilà ce que c’est que sonner, lui-même entendu dans le recueil de la résonance. L’appel de la Dif-férence est le double apaisement. L’injonction rassemblée, le recueil de l’injonction, en quoi la Dif-férence appelle monde et choses, cela est le recueil où sonne le silence de la paix (das Geläut der Stille). La parole est parlante dans la mesure où le recueil d’injonction de la Dif-férence appelle monde et choses à la simplicité unie de leur intimité. La parole parle comme recueil où sonne le silence. Le silence apaise dans la mesure où il supporte monde et choses en leur déploiement. Supporter monde et chose sur le mode de l’apaisement, tel est l’appropriement (das Ereignis) de la Dif-férence. La parole, recueil où sonne le silence, est pour autant que la Dif-férence proprement se donne (sich ereignet). La parole se déploie en tant que Dif-férence parvenant à sa propriété - celle d’être Dif-férence pour monde et choses. » p. 34 Venir à son propre… prendre la mesure de cette injonction, de cette manière d’être toujours tourné, de me comporter, de faire quelque chose… se reprendre de l’apaisement où monde et chose ont déjà pris forme… Prendre place, venir en conscience et prendre la responsabilité de comment j’ai déjà pris place, et d’une façon qui me donne à entendre quelque chose auquel je réponds bien plus qu’une façon où j’ai décidé… Ça mènerait à la survenue en mode ego, et ça se traduit par : maintenant il est temps pour/ il n’est plus temps pour/ il n’est pas encore temps pour. Il y a une manière d’accueillir de l’ordre de prendre ce qui vient et de ne pas vouloir comment ?je peux le colorer mais il s’agit avant tout d’accepter que ça me vient : ce n’est pas moi qui décide ! Il y a des choses qui m’obligent…il m’arrive d’être. C’est aussi la dimension de l’humilité, quelque chose qui retourne la pensée de l’individu… s’incliner, avoir à répondre, il m’est donné… L’inouï, j’y ai toujours déjà répondu et de là, regarder la pathologie comme une manière de se comporter… Sonner : c’est-ce qui appelle à se rassembler : ce qui nous appelle n’est pas une décision, c’est une tonalité.

« Le recueil où sonne le silence n’est rien d’humain. L’être humain, au contraire, en lui-même est parlant. Ce mot : « parlant », signifie ici : amené à sa propriété à partir du parler de la parole. Ce qui est ainsi approprié, l’être humain, est porté par la parole en son propre ; son propre est de rester en propre confié au déploiement de la parole : recueil où sonne le silence. Un tel appropriement se fait propriété dans la mesure où pour le déploiement de la parole, recueil du silence, il faut le parler des mortels afin de pouvoir retentir comme recueil du silence aux oreilles des mortels. C’est seulement dans la mesure où les hommes sont à l’écoute, ayant place dans le recueil où sonne le silence, que les mortels sont capables, sur un mode qui leur soit propre, de parler en faisant retentir une parole. Parler, pour les mortels, c’est appeler en nommant, enjoindre à la chose et au monde de venir à partir de la simplicité de la Dif-férence. Ce qui est enjoint à l’état pur dans la parole mortelle, c’est là où a été parlé dans le poème. La poésie proprement dite n’est jamais seulement un mode (Melos) plus haut de la langue quotidienne. » p. 34 On ne peut pas raisonner en terme de hiérarchie. C’est comme la question sur le traumatisme. Il n’y a pas des choses qui sont plus traumatiques que d’autres. On ne peut pas raisonner en terme de hiérarchiser, de maitriser, en disant ça c’est plus grave que ça… Du coup on ne peut pas décider de ce qui est traumatique ou pas, par avance ! Il n’y a pas d’échelle, comme une échelle de douleur(et pourtant dans le quotidien nous évaluons sans cesse). Mais c’est permettre à la personne d’évoquer l’insupportable au moment où il est là. On essaie de voir où est l’essentiel, de resituer le rapport, et que tant qu’on est en vie, il s’agit d’avoir à être/ faire avec cela… Plainte/endurance de comment je vais avancer avec ça… Il m’est donné d’être vivant et appelé à ma possibilité suivante de venir à mon propre. Donc je peux/ dois venir à mon propre, même avec ça : assumer, prendre charge et responsabilité de ma manière de signifier/me comporter.

« La poésie proprement dite n’est jamais seulement un mode (Melos) plus haut de la langue quotidienne. Au contraire, c’est bien plutôt le discours de tous les jours qui est un poème ayant échappé, et pour cette raison un poème épuisé dans l’usure, duquel à peine encore se fait entendre un appel. Le contraire du parlé à l’état pur, c’est-à-dire du poème, n’est pas la prose. La pure prose n’est jamais « prosaïque ». Elle est aussi poétique et donc aussi rare que la poésie. Si l’on attache son attention uniquement au parler humain ; si on prend ce dernier seulement comme extériorisation vocale ; si l’on tient la parole ainsi représentée pour la parole elle-même - alors le déploiement de la parole ne peut jamais apparaître autrement que comme expression et activité de l’homme. Mais le parler humain, en tant que parler des mortels, ne repose pas en lui-même. Le parler des mortels repose dans l’appartenance au parler de la parole. » p. 35 C’est important car ça reprend le début du texte. Il ne faut pas entendre qu’il faudrait tous faire de la poésie, c’est que la poésie est une manière d’habiter qui est poïétique plutôt que pratique. C’est une geste humaine. C’est une autre forme que le bavardage. Et Heidegger dit que la parole humaine n’est pas juste articuler des sons. C’est une geste, une manière d’être, une forme d’intimité, de proximité mondaine. Sinon on oublie ça et qu’on dit alors que la parole est articulée avec la bouche, de la dimension technique, on ne peut que penser la parole comme expression et activité de l’homme. En séance ça vient nous chercher l’un l’autre. C’est venir chercher là ! Notre travail peut s’entendre ainsi : sonneur !!!

« En son temps, il deviendra inévitable d’engager la pen¬sée à méditer après ceci : comment c’est dans le parler de la parole, recueil où sonne le silence de la Dif-férence, que parvient en son propre le parler mortel et son ébruitement. Dans l’ébruitement, qu’il soit discours ou écrit, le silence est brisé. A quel contact se brise la résonance du silence ? Comment le silence parvient-il, en tant que brisé, au bruire du mot ? Comment l’apaisement brisé du silence marque-t-il le discours mortel qui retentit en vers et en phrases ? Supposé qu’un jour la pensée réussisse il donner réponse à ces questions, il lui faut cependant se garder de tenir l’ébruitement et surtout l’expression pour l’élément décisif du parler humain. » p. 35 Il parle des mortels : il y a bien quelque chose qui nous arrête et nous saisit : quand ça vient toucher à cet essentiel-là : Comment c’est possible... encore vivant… combien de temps il nous reste ?… Cette dimension de la mort… ce silence… que l’on traduit dans un ébruitement. Comme pour essayer de l’approcher cet inéluctable, cet inouï, cet impossible à maitriser, à conceptualiser… qu’est-ce qui fait le sens d’une vie… et qu’est-ce que c’est qu’une vie humaine ?

« La figure où s’ajointe le parler humain ne peut être que le mode (Melos) dans lequel le parler de la parole, le recueil où sonne la paix silencieuse de la Dif-férence, engage les mortels dans l’appropriement par le recueil d’injonction de la Dif-férence. Le mode selon lequel les mortels, appelés dans la Dif-¬férence à partir de la Dif-férence, parlent de leur côté, c’est parler en répondant (entsprechen). Le parler mortel, avant toute chose, doit avoir porté écoute au recueil d’injonction sous la forme duquel le silence de la Dif¬-férence appelle monde et choses au déchirement de sa simplicité. Chaque mot du parler mortel parle à partir d’une telle écoute, et parle en tant qu’une telle écoute. Les mortels parlent pour autant qu’ils écoutent. Ils portent attention à l’appel enjoignant du silence de la Dif-férence, lors même qu’ils ne le connaissent pas. L’écoute emprunte à l’injonction de la Dif-férence ce qu’elle porte à la sonorité du mot. Le parler qui écoute en empruntant ainsi, tel est le parler qui répond (Ent-sprechen). » p. 35-36 Toutes les choses nous appellent à prendre place, à faire d’une certaine manière ou autre. Et on le fait sans prendre conscience que c’est une parole... Nous vivons dans un monde de formes déjà élaborées, informées. Chaine des renvois, le réseau de conjointure…

« Dans la mesure pourtant où le parler mortel emprunte ce qu’il parle à l’injonction de la Dif-férence, il a déjà obéi, comme il lui revient, à l’appel. En tant qu’emprunter à une écoute, parler en répondant, c’est en même temps rendre en toute reconnaissance. Les mortels parlent dans la mesure où ils répondent à la parole sur un double mode : prenant d’elle ce qu’ils lui rendent. Le mot des mortels parle dans la mesure où, dans un sens multiple, il corres¬pond. Toute vraie écoute retient son propre dire. Car l’écoute se tient en retrait dans l’appartenance par laquelle elle reste liée en propre à la résonance du silence. Toute correspondance prend le ton sur la retenue qui se contient. C’est pourquoi une telle retenue tient tant, déployant l’écoute, à se tenir prête à l’injonction de la Dif-férence. Mais la retenue doit être attentive à ne pas seulement suivre dans son écoute la résonance du silence ; elle doit bien plutôt anticiper son écoute, être tendue vers elle et ainsi pour ainsi dire précéder son injonction en la prévenant. » p. 36 Il faut tenir son propre dire, ne pas parler à tord et à travers… Tourner 7 fois sa langue dans sa bouche, c’est-à-dire une façon d’entendre qui retient la parole dans l’écoute, et qui la prévient pour lui donner son épaisseur et sa mesure, qui la prend au sérieux. Prévenir cet écart d’être qui se retire pour que les choses viennent…

« Cette prévenance dans la retenue donne le ton sur lequel les mortels correspondent à la Dif-férence. C’est sur ce mode que les mortels habitent dans le parler de la parole. » Les mortels : c’est quelque chose d’une prévenance et d’une retenue, qu’en fait, on ne sait jamais ni quand ni comment… On a tendance à l’oublier. Ce qui nous met dans des actes : je n’ai pas le temps… de quel temps je parle ? Laisser venir ça en conscience et en même temps retenir ça, à l’abri de la quotidienneté et qui serait alors pris en responsabilité sur le mode de l’oubli.

« La parole est parlante. Son parler enjoint à la Dif¬-férence de venir, qui libère monde et choses au simple de leur intimité. La parole est parlante. L’homme parle pour autant qu’il répond à la parole. Répondre, c’est être à l’écoute. Il y a écoute dans la mesure où il y a appartenance à l’injonction du silence. En rien il ne s’agit de présenter une vue nouvelle sur la parole. Tout revient à apprendre l’habitation dans le parler de la parole. Il est besoin pour cela de constamment mettre à l’épreuve : sommes-nous capables, et jusqu’à quel point, de ce qui est propre à la correspondance : la prévenance dans la retenue. Car : L’homme ne parle que dans la mesure où il correspond à la parole. La parole est parlante. Son parler parle pour nous là où a été parlé :

Un soir d’hiver Quand il neige à la fenêtre, Que longuement sonne la cloche du soir, Pour beaucoup la table est mise Et la maison est bien pourvue.

Plus d’un qui est en voyage Arrive à la porte sur d’obscurs sentiers. D’or fleurit l’arbre des grâces Né de la terre et de sa sève fraiche.

Voyageur entre paisiblement ; La douleur pétrifia le seuil. Là resplendit en clarté pure Sur la table pain et vin. » p. 36-37

Le poème a une autre épaisseur maintenant ! FIN


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