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Compte-rendu N°23 et dernier

Lecture des pages 211-215


Groupe de Carcassonne du 14 mars 2014. Compte rendu N°23 et dernier.

Lecture de « Séminaires de Zurich » par Martin HEIDEGGER éditions Gallimard

Présents : Edith BLANQUET- Marie Christine MISTRAL- Marie SARDA – Denis TOUZET

Avril 2014 : Nous nous sommes attablés ce soir à la lecture de la fin du Séminaire : Séminaire des 18 et 21 mars 1969 pages 211-215

Heidegger va reprendre la question de la spatialité propre à l’être humain compris comme « être-au-monde » et il va ouvrir une manière d’entendre ce que veut dire « conscience ». En préambule, quelques mots sur la spatialité du dasein telle que présentée dans « Être et temps » :

●La spatialité du Dasein : le Dasein est spatialisant ; il est é-loignant.

Lorsque nous parlons du monde nous impliquons l’idée de l’espace. La notion d’espace n’est pas ici une distance métrique c’est-à-dire une distance mesurable, ainsi que nous le pensons au premier abord : Que signifie être proche de quelque chose ? Est ce dire que je me tiens au plus près, c’est à dire à quelques centimètres ? Qui m’est par exemple le plus proche, de ma fille en Bolivie ou de cette femme assise là tout près de moi dans ce bus bondé ? Ce qui m’est le plus proche n’est pas forcément ce qui se tient à une distance métrique minimale de moi. Nous devons donc penser l’espace et la distance autrement que selon le point de vue d’une chose étendue que nous pouvons mesurer. L’espace est une manière particulière au Dasein, sa manière de se tenir toujours dans un rapport de proximité. C’est une « organisation » de la distance en termes de proche et lointain, une proximité affective qui engage le Dasein en son être. Ici l’espace éclate en place et lieu au sein d’une contrée qui s’y informe au gré des allées et venues de l’existant. Lorsque nous parlons des « étants-à-portée-de-la-main », l’idée de proximité est immédiatement suggérée. La proximité avec les outils est liée à l’usage que nous en faisons. Le plus proche c’est celui dont nous nous servons le plus souvent, celui qui a le plus d’importance pour nous même s’il ne se trouve pas tout près de nous en terme de distance métrique. Ainsi nous lui attribuons une place à partir de notre usage. Mais nous avons dit qu’un outil n’est jamais seul (la brosse à dents par exemple renvoie au dentifrice). Ainsi, l’outil trouve sa place au sein d’un réseau d’outils qui se tisse au gré des allées et venues du Dasein préoccupé : la brosse à dents proche du dentifrice proche du verre à dents. Ainsi organisant un « lieu », une « contrée » de monde : dans la salle de bain. Si je vais à mon bureau et que j’y découvre ma brosse à dents, aussitôt elle va se révéler comme loin de son lieu, déplacée : que fait elle dans le pot à crayons ? La place d’un outil est donc le lieu que le Dasein lui attribue en vue de son usage, une manière d’être-au-monde du Dasein (par laquelle il se renvoie à lui-même là où il est auprès de ce qui est : toujours il est hors-de). Mais pour déterminer ces places, nous devons avoir préalablement découvert une « contrée » ou « région » (Gegend) au sein de laquelle les places s’inscrivent : selon notre exemple, la salle de bain pour la brosse à dents. La brosse à dents égarée se révèle telle en découvrant aussi une autre contrée : le bureau. L’espace éclate en places et régions. La région, la contrée (ce qui fait en-contre) n’est pas ici la somme des places, puisque une place se détermine à même les autres places qui se découvrent dans le même temps. L’espace reçoit sa signification de l’étant qui l’occupe. L’espace témoigne de cette capacité du Dasein d’espacer, de situer dans sa proximité, à partir de sa manière de séjourner au monde. Pour le dire au plus près de ce que Heidegger énonce, on devrait utiliser le verbe « espacer », cette possibilité d’être du Dasein, cette manière qu’il a d’accueillir en donnant forme ; c’est cela la mondéité. Nous devons nous départir de la conception classique de l’espace comme un vide qui se remplit d’objets.

La spatialité des étants-sous-la-main se caractérise par la notion de place (et non de mesure). Celle-ci renvoie à la spatialité du Dasein : L’être-dans-l’espace du Dasein se caractérise par la tendance essentielle du Dasein à se tenir proche des étants intra-mondains auprès desquels il s’occupe. Ainsi sa spatialité, c’est rapprocher et situer : on dit aussi dé-loigner (Ent-fernung).Le Dasein est essentiellement rapprochant ; il est toujours auprès de, occupé de faire. « Le Dasein a par essence une tendance à la proximité »

Littéralement Ent-fernung dit é-loigner : « supprimer » le lointain. Le Dasein est au monde sur le mode de la proximité familière ; il se découvre toujours dans une proximité familière. Dé-loigner (traduit aussi par rapprocher), c’est amener dans l’ordre de ce qui est disponible pour la circonspection que nous avons définie comme cette manière de voir propre au Dasein qui lui découvre un monde familier. Le dé-loignement est un caractère d’existence propre au Dasein : il est toujours ici c’est à dire là où il est occupé. L’être-au-monde du Dasein se détermine non seulement par le dé-loignement mais aussi par l’aiguillage (Ausrichtung) : se tenir proche c’est aussi s’orienter, s’aiguiller.

L’aiguillage évoque la manière dont des voies se tracent, se rejoignent et se séparent : s’orienter c’est se situer dans le monde. Orienter un espace c’est me situer à partir de là où je me trouve : à ma droite, à ma gauche ; c’est ainsi que les outils trouvent leur place. Le Dasein est toujours situé au centre de son monde. Le monde se révèle tout d’abord comme ce corps qu’il m’est donné d’être et pas seulement d’avoir, corps par où l’espace quotidien s’organise en places et lieux orientés à même mon comportement.

« Gauche et droite ne sont pas quelque chose de « subjectif » pour quoi le sujet aurait un sentiment, ce sont au contraire des directions de l’être aiguillé à l’intérieur d’un monde chaque fois déjà à utiliser » L’espace ne se trouve ni dans un sujet ni dans un monde-objet : il est ouverture, il est espacement. C’est parce que le Dasein est hors tout –il ex-iste ou bien il est le transcendant- qu’il est toujours en rapport avec. Il lui appartient de mettre en forme des relations. Sa manière d’être en relation, c’est cela qui espace, qui tisse un « entre » par lequel des étants se distinguent, apparaissent comme tels. Le monde est condition de possibilité d’un entre. Heidegger définira plus tard l’espace comme l’ouvert, le libre : une ouverture à être qui donne la possibilité de se rapporter à un monde ambiant : c’est à dire un espace orienté à partir des mouvements du corps du Dasein. L’espace de l’être-au-monde est donation d’espace, installation ou aménagement . Ce pouvoir d’espacer du Dasein lui donne possibilité de « monder » le monde, de lui donner forme en tant que monde ambiant, familier. Ainsi le Dasein séjourne, habite le monde :

Spatialité Déloignement : tendance à la proximité. Etre-auprès-de existential

Aiguillage : l’é-loignement (déloignement) fait naître des orientations spatiales qui signent la corporéité du Dasein (son pouvoir être corporel)

Séminaire du 18 mars 1969 Page 212 Heidegger prend l’exemple d’un objet –un verre – pour nous permettre d’entendre la manière différente d’être eu égard à l’espace : distinguer celle d’un objet qui se trouve dans l’espace et celle d’un humain qui habite un monde. Nous voyons d’emblée que l’homme se rapporte à ce auprès de quoi il séjourne. Il n’est pas inclus dans un espace objectif. Le monde n’est pas un contenant mais un ensemble de renvois : une conjointure de mondaine qui témoigne d’une manière de vaquer à ses activités, une manière de se rapporter à des objets ; Ainsi pour un humain le verre est là, sur la table. Le verre lui « ne se rapporte pas à la table ». La table ne lui apparaît pas « en tant que » table c’est-à-dire « bonne pour » s’y attabler, utile pour un humain en vue d’un agir quotidien qui le concerne. Le monde se découvre pour l’homme comme un réseau d’outils dont il se sert au gré de ses allées et venues quotidiennes. « Etre-au-monde », « exister » c’est ainsi que l’homme séjourne : toujours en rapport auprès de ce à quoi il trouve sa tenue. Une ouverture pour des manières de faire. Le verre lui ne fait rien, n’est pas en rapport, n’habite pas le monde. « être-le-là » se décline en comprendre, disposition et parole, trois existentiaux qui signe notre manière d’avoir à être , d’habiter le monde ce qui n’est pas le même que de dire que nous sommes contenus dans le monde comme un objet peut se trouver mis dans une boite. L’espace n’est pas pour nous un contenant mais là où nous habitons. Dans la quotidienneté nous ne nous demandons pas quel est notre rapport à l’espace, que veut dire espace pour un Dasein, nous sommes occupés de ce que nous faisons. Spatialité et temporalité appartiennent à l’éclaircie : cette ouverture qui nous donne possibilité d’être ainsi ou autrement, qui fait que toujours un monde familier nous est découvert : un monde ambiant et non un ensemble d’objets disparates.

Est-ce que l’éclaircie nous parle de la conscience et en quelle façon ? avons-nous une conscience comme nous avons des lunettes ?

18 mars 1969

L’être humain est ouvert « pour » le verre : cela signifie qu’il peut se rapporter à un objet « en vue » d’un projet quotidien, ici par exemple en vue de boire. Boire , un pouvoir être qu’il lui est donné de mettre en œuvre, qu’il a toujours déjà compris d’une certaine manière , à même ses gestes avant de pouvoir connaître intellectuellement ce que boire signifie. Voir un verre « en tant que » verre : une manière d’avoir toujours déjà compris (le comprendre est un existential) . Cela signifie que non énonçons quelque chose à propos de quelque chose et cela témoigne d’un rapport toujours déjà informé. Le mode premier de la connaissance est l’action, le comportement. Cette manière d’habiter toujours déjà un monde familier est une forme de notre ouverture à être : cela nous donne possibilité de nous orienter . Cela signifie que toujours nous avons ouverture (ex-ister) pour un pouvoir être. Cette ouverture native nous donne à entendre un monde, un réseau de conjointure, un sens qui dit à la fois une manière d’être disposé, une manière d’être affecté et de s’y entendre avec ce auprès de quoi nous séjournons. « En tant que » : une façon de s’y entendre en quelque façon (comportement ; affection) « Pour » : en vue de quoi/qui toujours une façon d’être projeté vers sa possibilité suivante d’être-au-monde. Le projet est un existential, une manière dont la question d’être nous concerne. Ainsi la présence vient à se manifester selon les formes dont nous nous laissons concerner par notre pouvoir être : pré-sence ; phénomène ; forme en voie d’elle-même.

Heidegger souligne que la question « comment se comporte être séjournant dans l’éclaircie » est une question « décisive » : il y a va de la manière dont nous pensons l’existence humaine et cela conduit à aborder que veut dire « conscience » ? La conscience témoigne d’un certain savoir c’est-à-dire d’une manière de s’y entendre avec quelque chose, de s’y rapporter, d’y être concerné et que ça nous parle : une forme langagière. Pour être conscient quelque chose doit se manifester en tant que quelque chose et je m’y retrouve dans ce processus-là. Lorsque cette compréhension défaille nous nous trouvons devant l’inquiétante étrangeté psychotique : soudain la familier à disparu et plus rien ne va de soi ni moi-même ni le monde alentour…soudain la conjointure de monde défaille … Conscience : en allemand Bewusstsein ; wissen = connaître. Un terme qui apparaît au 18eme siècle. En philosophie , conscience a pris sa dimension avec Descartes et le cogito : conscience : savoir quelque chose de soi et de ce qui n’est pas soi ; discriminer, différencier ; subjectiver. Néanmoins dans la quotidienneté je peux savoir quelque chose d’un objet sans pour autant que je sache quelque chose de moi-même : je ne me prends pas en vue ; je suis ce que je fais et l’on peut là articuler la nuance anglaise aware/conscious. Je peux connaître sans m’y reconnaître. Est-ce que me retrouver dans les choses présuppose une conscience, un savoir de moi-même ? un sujet qui serait premier et condition de possibilité d’une expérience ? Ou bien est ce que l’expérience est ouverture pour la possibilité de devenir qui je suis auprès de ce que je rencontre et qui se découvre à même cette présence toujours en voie de sa forme (here, now, next) ? Peut-être que notre manière de toujours séjourner-auprès-de nous offre possibilité, pouvoir de nous y retrouver sans que pour autant nous ayons besoin d’abord de nous consister ? Comment fonder une conscience hors rapport ? Hors monde ? D’où surgit-elle ? Du néant ? D’un créateur ? Heidegger évoque le mot grec Topos et indique qu’il a injustement été traduit par « lieu » ; lieu entendu comme situation géographique, calculable.

21 mars 1969 Page 214

Préambule : l’espace (Eric Cobast) chez Aristote

« L’Espace : analyse de la notion ( Khora, Topos…) Concours BCE 2014 Sitôt que l’on prête attention à l’origine même du mot « espace « ( spatium) et aux termes grecs dont il a été la traduction latine, la notion s’enrichit de nuances et révèle une histoire. Le spatium des romains dérive du stadion des grecs, mot qui renvoie à une longueur de 600 pieds, celle d’un « Stade » précisément .L’espace est d’abord une distance, voire une distance à parcourir, à courir. Ils auront aussi recours au mot extentio, l’étendue, ce qui désigne le fait d’être dans l’espace. Les grecs dans leur langue emploient le mot Khora pour dire l’espace de terre situé entre deux objets. C’est un emplacement, un lieu marqué qui peut être occupé ou non par un corps. Le lieu du corps, de l’objet, de la réalité dont on parle, c’est le topos. C’est un espace situable, déterminé, délimité. Les définitions de l’Espace vont se multiplier, la notion se donnant à penser sous des angles divers. Le premier philosophe de l’Espace, c’est Aristote qui en donne une première approche dans la Physique . Il commence par signaler une difficulté à penser ce qu’il appelle le lieu : Il semble que ce soit une grande et difficile question de comprendre le lieu parce qu’il donne l’illusion d’être la matière et la forme…Mais c’est pour le définir comme la limite immobile immédiate de l’enveloppe. C’est résumer alors d’une formule étonnante l’idée que le lieu est bien la limite de ce qui enveloppe un corps, mais une limite immobile puisque ce même corps peut changer de lieu alors que ce dernier est nécessairement immobile. Le lieu est avec le corps qui l’occupe mais sans être ce corps, il « fait corps », rendant celui-ci perceptible et situable. Bref le lieu, confondu alors avec l’Espace est une réalité objective. » La question là est celle de la manière dont l’espace nous concerne à nous les ex-istants, nous qui sommes ouverture pour être et ne sommes pas insérés dans un espace-contenant à la manière de la physique moderne euclidienne. Heidegger traduit topos par Ort-raum « espace-lieu ». Le topos est difficile a appréhender dit Aristote car « il donne l’illusion d’être la matière et la forme, et parce que le déplacement du corps transporté se produit à l’intérieur d’une enveloppe qui reste en repos » Aristote veut réfuter l’idée du vide, d’une étendue sans corps (philosophie atomiste). Ainsi il va envisager la pluralité des lieux. Le lieu est compris comme limité « le lieu est bien quelque part, mais non comme dans un lieu, mais comme la limite est dans le limité ». Heidegger réfute cela et réintroduit le vide qu’il va signifier comme « contour », ce qui produit l’apparence « et ce contour, c’est le vide, c’est-à-dire ce qui n’est pas elle, qui le lui donne ». La traduction de topos par espace-lieu nous renvoie au raum de Kant : la représentation de l’espace est pour lui une intuition à priori et non un concept discursif ou empirique. (voir « Etre et temps » § 24 ; cours de 1927-28 « interprétation phénoménologique de la critique de la raison pure de Kant » ; « l’art et l’espace ») Heidegger évoque Aristote et le topos, le stadion : Aristote évoque la difficulté à entendre ce que « espace » veut dire : ●On peut entendre là un contenant . ●Mais aussi comme un lieu, même un lieu transportable. ●Pourtant aussi un lieu n’est pas quelque chose de transportable. Topos grec veut nous dire un contenant libre et englobant…un espacement…(un aménagement ?)

Pour penser l’espace comme un contenant il faut que soit donné une ouverture : celle d’un pouvoir être spatial. Ainsi l’espace compris comme un contenant présuppose l’ouvert, le rendre libre pour la possibilité de se manifester d’un lieu. Cet ouvert a été recouvert par la conception de l’espace comme stadium : une certaine mesure, quantité d’ouverture : espace géographique (et non espace thymique de Strauss) Nous avons dit que Conscience, Bewusst veut dire « s’y retrouver » et donc il est bien question d’un quelque part ? D’un « là » ? Ainsi s’y retrouver veut dire être-toujours-déjà-au-monde : être relié avant de pouvoir s’y abstraire en se pensant comme sujet distinct d’un objet. Ainsi l’espace est soit un lieu métrique soit une manière de se rapporter à ; d’être-au-monde : pouvoir être spatial, s’aménager un séjour : nos manières de vaquer à nos activités ; l’espace ici éclate en places et lieux, un foyer de ma présence au monde, un rayonnement, une éclaircie es-paçant : accordant places et lieux. Heidegger poursuit son étude de la conscience qui ensuite à été comprise comme relation théorique aux objets de l’expérience. Kant l’a définie cette relation comme nature : le domaine de l’expérience sensible. Ensuite cette manière de s’y retrouver est devenue possibilité de mesurer, de calculer ce qui est expérimenté. On en est venu à parler d’expérience pure pour dire ce qui rend possible de connaître des objets hors de la sensibilité. C’est ainsi qu’est apparu l’idéalisme moderne dont Husserl est un des penseurs. « Conscience est alors devenu une représentation fondamentale de la philosophie moderne » : la philosophie moderne a pour présupposé la notion de sujet : celui qui est au fondement de ce qui est et la notion de vécu témoigne de cela. Husserl décrit la façon dont la conscience peut connaître, il pose comme présupposé non questionné la notion de conscience moderne même s’il l’élargit à l’intentionnalité. L’intentionnalité dit que toute perception d’un objet inclus un sujet : noèse-noème : un pôle sujet et un pôle objet. La conscience est constituante. Ainsi la représentation ne nous est pas donnée par Dieu mais elle est un pouvoir de la conscience de se représenter quelque chose. Représenter veut dire rendre-présent et se retourner sur soi : me présenter à moi. Ainsi pouvoir se représenter est devenu un thème : je suis déterminé en tant que sujet de représentation, acteur de celle-ci. La question de la distinction moi soi reste énigmatique, le soi est conçu comme la structure fondamentale de la représentation.


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